Association de Protection Animale Amélienne

L’Association de Protection Animale Amélienne (APAA) a été créée en 1998.
En 2001, la délégation SPA des Pyrénées Orientales mena une enquête à Amélie les Bains suite à de nombreux empoisonnements (90 chats libres sur 180 en six mois !) et proposa l’installation d’un ChatLM sur un terrain clôturé mis à la disposition par la mairie. L’objectif était de recueillir les chats libres retirés des quartiers où leur présence n’était pas souhaitée.
La mairie donna son accord en juillet 2006, le ChatLM fut mis en fonction au cours du quatrième trimestre de cette année-là.
Ensuite la mairie récupéra le terrain et créa, à une centaine de mètres, le nouvel espace : une construction légère en dur, local confortable avec dortoir chauffé, infirmerie et une terrasse carrelée et couverte de 6 mètres 50 sur 3.
Des bénévoles construisirent une charpente couverte sur une chape de plomb de 4 mètres sur 4, on y installa des niches aménagées pour les chats. Dans un coin du terrain, deux grands bacs à sable cimentés servent de litière.
Le ChatLM ne peut être comparé à un refuge classique ou à la fourrière. Il compte en permanence 40 à 50 chats libres placés sous la responsabilité de la vice-présidente de l’association, aidée par une douzaine de bénévoles. Certains de ces chats peuvent être adoptés, d’autres ne le seront jamais (chats malades, trop âgés, peu sociables…).
De plus, l’APAA gère, avec l’aide de familles nourricières, plus de 200 chats libres sur la commune d’Amélie les Bains et des communes voisines. Les frais de nourriture et de suivi sanitaire sont donc très importants.
Quelles sont les ressources de l’APAA ?
- Les cotisations de ses adhérents
- Les dons et les collectes
- Les subventions
- Les vide-greniers
- De plus, l’APAA loue un magasin au centre d’Amélie. Tout ce qui est vendu (objets, vêtements, chaussures, vaisselle…etc) provient de dons. Ce magasin est tenu par des bénévoles et le chiffre d’affaires est entièrement reversé à l’association.

PSHistorique du ChatLM
A la fin du siècle dernier, la mairie de Paris, désireuse de lutter contre la prolifération féline qui sévissait dans certains quartiers et cimetières, demanda à la SPA d’assurer la gestion de ces chats errants de façon humaine sans faire appel à la fourrière. La SPA imagina le concept de ChatLM (clin d’œil aux HLM) : il s’agissait de placer dans un endroit discret de certains lieux publics un abri de jardin en plastique de 4 mètres sur 3, dont l’intérieur serait aménagé pour accueillir des chats. Ainsi les bénévoles en charge de leur suivi quotidien pourraient procéder à leur capture en vue de leur stérilisation et identification puis les relâcher sur le lieu même de leur capture. Cet objectif se réalisa : devenus « chats libres » selon les termes de la loi du 6 janvier 1999, les chats errants avaient un point de fixation, ce qui permettait de surveiller la colonie et de repérer un nouvel arrivant qui, aussitôt capturé, devenait à son tour un chat libre. Ainsi chaque colonie de chats était contrôlée, suivie et protégée et leur prolifération était contenue.